Lorsque vous souhaitez vendre votre voiture à un acheteur particulier, le risque d’arnaque doit attirer votre attention. En effet, vous pouvez être victime de multiples arnaques de la part de l’acheteur.
Voici les 5 arnaques automobiles les plus courantes lors d’une vente de véhicule d’occasion.
Arnaque au faux chèque de banque
En théorie, un chèque de banque permet de réduire le risque d’arnaques.
Ce moyen de paiement est l’un des plus sûr pour une transaction entre particuliers. Il permet d’assurer le paiement futur de l’acheteur au vendeur.
Cependant, les chèques de banque volés ou falsifiés existent et font de nombreuses victimes chaque année. En effet, deux semaines sont nécessaires à une agence bancaire pour détecter que le chèque de banque remis est en réalité un faux document produit par les escrocs.
Pour éviter de vous faire arnaquer, vérifiez le chèque de banque en appelant l’agence émettrice. Cherchez vous-même le numéro de téléphone de la banque, celui que l’acheteur vous donne peut être un faux numéro.
Arnaque au virement virtuel
Le paiement par virement est inadapté à l’achat/vente d’une voiture.
C'est l'un des modes de paiement privilégié des escrocs. L’acheteur de votre véhicule d’occasion est susceptible de déposer un chèque falsifié, sans provision, sur le compte à partir duquel est réalisé le virement bancaire. Votre compte est ensuite crédité de cette somme virtuelle.
Vous avez l’impression dans un premier temps que l’acheteur a payé le prix du véhicule. Ce n’est qu’après une dizaine de jours, que votre banque détecte l’arnaque et constate la fraude. Vous n’avez donc pas été payée, vous n’avez plus de voiture, et n’avez qu’une solution, déposer plainte auprès d’un commissariat de police ou de gendarmerie et contacter votre banque.
Pour éviter cette arnaque, bannissez ce moyen de paiement. Le virement instantané est à privilégier concernant l’achat et la vente de voitures d’occasion.
Arnaque vol d’informations
Dans ce type d’arnaque, l’acheteur prend contact avec vous sur un site de petites annonces tel que Le Bon Coin ou Ouest france auto et vous demande vos documents personnels afin d’être “rassuré” avant d’acheter votre voiture d’occasion.
Vos documents lui servent par la suite à créer de fausses annonces de vente de voitures ou à immatriculer des véhicules volés. Il va escroquer d’autres personnes grâce à vos documents personnels.
Évitez de communiquer vos documents avant l’étape de l’essai du véhicule :
- carte grise (le certificat d’immatriculation)
- procès-verbal du contrôle technique
- papiers d’assurance
- carnet d’entretien
- carte d’identité/ Permis
Lors de l’essai, prenez le temps de vérifier la bonne foi de l’acheteur, posez-lui des questions et soyez attentifs à son attitude. L’acheteur doit uniquement récupérer les documents obligatoires remis par le vendeur de la voiture, le carnet d’entretien et les factures d’entretien.
Les pièces d’identité ou papiers d’assurances doivent être uniquement présentés lors de l’essai, sans faire de copie.
Pour plus de sécurité, rendez-vous sur l’application mobile Odopass, et partagez les informations sur la voiture de manière sécurisée.
- Précisez les équipements de la voiture
- Intégrez les factures d’entretien et précisez l’entretien à prévoir.
- Partagez l’historique administratif et l’évolution du kilométrage relevé par les précédents contrôles techniques.
- Sécurisez vos photos grâce à un système de floutage des plaques d’immatriculation.
De plus en renseignant ces informations, vous générez une note sur la voiture, appelée l’Odoscore. Classé de A à E, permet à l’acheteur de connaître l’état réel de la voiture.
Arnaque au faux expert automobile
L’acheteur veut faire venir un expert pour étudier l’état de la voiture et faire une estimation du prix d’achat. Il réclame une somme d’argent par virement bancaire pour couvrir les frais de l’expert. Au final, vous payez la somme, personne ne vient et vous avez perdu votre argent.
Pour éviter cette arnaque, rassurez l’acheteur potentiel : il est possible de faire connaître l’historique de la voiture à l’acheteur en utilisant l'application Odopass.
Arnaque carte grise
Cette dernière arnaque fait référence à l’usurpation de plaques d’immatriculation ou encore “doublette”.
L’acheteur ne déclare pas la vente ni le changement de propriétaire. Il évite les amendes et retraits de points, car le certificat de cession (la carte grise) est toujours au nom du vendeur. Le trésor public se retourne donc contre vous en cas d’infraction routière.
Pour éviter cette escroquerie, la parade est très simple. Il vous suffit de transmettre à l’Agence Nationale des Titres Sécurisées (ANTS) la preuve de la cession dès la vente du véhicule par courrier avec accusé de réception. Conservez le reçu et un double du certificat de cession. Pensez à noter l’heure après la mention “vendue le” sur la carte grise, cela vous évitera un potentiel PV causé par l’acheteur pendant le retour à son domicile.